Richard Green

   Dans une guerre révolutionnaire, il faut tenir compte des situations elles-mêmes et agir de façon à rapprocher le plus possible des principes politiques que l’on défend. Telle a été la tactique et la stratégie de Mohamed Bellounis. Ce dernier n’a conclu la trêve sur la base des accords que l’on sait que forcé par les événements. Il faut se rappeler que le FLN est le seul responsable de cette situation. En effet, Bellounis a cherché à sauver la Révolution en tentant d’unir les forces combattantes et dans l’impossibilité de la réaliser, il a préconisé un modus vivindi entre les différents maquis. C'est-à-dire qu’il a fait preuve de patriotisme et d’intelligence. Mais le FLN qui veut absolument faire le grand Cesar a préféré le crime, l’assassinat et le guet apens au patriotisme et à l’intérêt général du peuple Algérien.

Bellounis reste toujours vigilent et résolu avant comme après les accords. Maintenant, il est utile de jeter un coup d’œil sur l’application de ces accords et la volonté de Mohamed Bellounis de les faire respecter.
Ce n’est pas chose facile car Mohamed Bellounis va avoir à faire à un monde de colonels, de capitaines et de spécialistes des Affaires du Bureau Arabe. Dans ce domaine il faut rappeler que tous les chefs politiques et religieux ont eu beaucoup à souffrir de ces spécialistes dont la mission consiste à corrompre et à tromper. La plupart de ces gens-là ont des études islamiques pour mieux tromper les Musulmans et l’Islam lui-même. Déjà dans le passé, l’Emir Abdel Kader a eu beaucoup à souffrir de ces Commandants des Bureaux Arabes.
Pour avoir une idée des premières difficultés que va rencontrer Bellounis, nous allons oublier quelques extraits des lettres échangées et des rencontres entre Bellounis et les spécialistes en question.